On m’avait parle une douleur de l’accouchement, du manque de sommeil, des kilos de grossesse difficiles a perdre, des discussions agacees que ca pouvait generer au sein d’ mon couple, du temps qui allait se mettre a galoper et de l’amour immense que j’allais ressentir. Elles etaient des milliers a etre passees par la avant moi et autant a avoir toute la legitimite de me conseiller. Mais on a oublie de me parler d’un style lancinant, omnipresent, envahissant, etouffant. Qui me reviendrait desfois en pleine face avec violence ou qui s’infiltrait mine de rien dans notre quotidien. Voici des choses que j’aurais voulu qu’on me dise avant d’avoir votre enfant.
Devenir tante genere une frustration immense
Personne ne m’a dit a quel point devenir mere generait une frustration immense. Une frustration qui donne envie de hurler, de claquer une porte ou de pleurer. Je ne repeterai jamais a quel point j’aime notre gamin. C’est simple. Vous pourriez affirmer que je regrette d’etre devenue maman ou que je n’etais peut-etre jamais faite pour etre mere mais non, je ne regrette que dalle. Je referais tout pareil. Mais a croire que le sujet est tabou ou secret. Peut-etre que faire mes copines ne m’ont rien devoile pour ne pas m’effrayer? Peut-etre que je ressens les choses avec legerement plus d’intensite que la moyenne? Quoiqu’il en soit, je ne me suis jamais sentie a ce point tiraillee entre les convictions et faire mes envies d’avant et ce que J’ai maternite impose.
Rejoignez-moi sur Instagram et concernant Facebook
Au debut, c’etait plus facile, ca m’interpellait moins. Bebe, Ezra venait avec nous au resto. Cela trainait dans sa poussette les pieds probablement en eventail dans le petit pyjama tout doux. Je trinquais Afin de l’apero tranquillement avec lui contre notre coeur, dormant bien au chaud et a poings fermes dans l’echarpe de portage. Je le deposais chez les amis Afin de plusieurs heures l’esprit rassure en sachant qu’il est sous belle vais garder et qu’il ne se rendait moyennement compte de mon absence. En outre, il http://www.datingmentor.org/fr/catholic-singles-review/ a grandi, les habitudes se sont creees et il s’y reste attache ferocement.
Etre mere, c’est le plaisir oui mais…
Il a commence a savoir votre qu’il voulait, a aimer etre chez lui, a vouloir son lit a lui Afin de dormir, a pleurer en me voyant partir. Je suis une mere. Je l’aime. Je lui epargne donc des moments desagreables, j’evite de le trainer au sein des endroits qui ne semblent pas adaptes Afin de nos bambins parce que c’est penible concernant n’importe qui, Afin de lui, Afin de nous et pour ceux qui nous entourent, qui paraissent la Afin de jouir et qui n’ont que dalle reclame. Je passe mes ri?ves a penser a le bien-etre. Le voir heureux me rend heureuse mais… ils font toujours un mais au sein d’ l’histoire. Ca ne me suffit gui?re.
J’suis une mere mais je veux rester une femme. Je veux travailler i l’instant ou l’inspiration se fait sentir sans devoir garder un oeil via l’horloge, sans devoir attendre qu’il aille se coucher, sans etre interrompue parce qu’il veut ses crayons et qu’il ne sait pas les attraper. J’ai envie mettre notre T-shirt blanc, celui qui me fait des jolies epaules, l’intemporel, qui fait toujours le petit effet, plus un certain temps que dix minutes (apres, ils font d’office une trace de doigt pleine de caramel).
Sortir quand ca me chante
J’ai envie aller au cinema sans devoir passer quatre coups de fil avant pour trouver quelqu’un de disponible pour garder mon fils, faire l’amour le matin (ouais ouais), manger chaud. Je dirais aussi, si j’ose, manger chaud ET ne point devoir essuyer une bouche, ramasser une cuillere, rattraper 1 coude in extremis avant la chute et avant aussi la premiere bouchee. Sortir prendre l’air 5 minutes sans devoir expliquer ou je vais et pourquoi, prendre une douche sans devoir ramasser deux petits canards, une bri?ve voiture et une canne a peche avant.
J’ai envie de dire « putain » si ca me chante, de garder mes chaussures a l’interieur meme si ca fera du bruit, de manger le dernier morceau de gateau. Parce que oui, Il semble vachement bon et non, je n’ai pas forcement envie de partager. J’ai besoin de trainer a table, de prendre moyen de petit-dejeuner sans repeter, inlassablement, « des fruits d’abord, la tartine au caramel apres », de savourer mon verre de vin concernant cette terrasse au soleil, d’avoir une conversation d’adulte sans etre interrompue tous les trois mots. J’ai envie de pousser mon caddie rassure en reflechissant a ce que j’ai envie acheter sans devoir empecher une simple main de faire un strike au milieu des bouteilles de bieres ou de jeter un oignon par terre parce qu’il croyait que c’etait un ballon. J’ai le desir de bouger de i la maison l’epaule liberee des kilos de biberons, langes et jouets en tout genre, en me foutant completement de votre qu’on va manger et quand.
Quand on devient maman, la liberte n’a plus le meme gout
Ca parait con. Ca parait futile. Mais on ne m’a jamais dit avant que Notre liberte n’avait plus jamais le gout. Que aussi si l’on arrive enfin a s’accorder plusieurs heures de solitude, de tranquilite, d’egoisme, appelez ca comme vous voulez, on sait que notre moment est compte et on en profite a moitie. On ne m’avait pas parle de une telle responsabilite ecrasante qui va de pair avec l’amour et qui ne nous quitte jamais.